Quel est le rôle du magistrat référent en matière de VIF (violences intrafamiliales)? Partie 2

« Il faut porter plainte, il ne faut pas se poser la question »

Alexandre François

Un jour de printemps, Sandrine pousse la porte du commissariat avec sa fille de 5 ans sous le bras et son sac à main pour seul bagage.
Victime de violences conjugales depuis 5 ans, elle craint les représailles de son conjoint.
Elle est longuement entendue par un policier formé aux VIF (violences intrafamiliales), qui fait son rapport au magistrat référent VIF.


Le substitut craint également un passage à l’acte, puisque Jérémy a déjà été condamné pour violences conjugales après avoir envoyé son ex-femme à l’hôpital.
Afin de la protéger, le substitut du Procureur du Roi lui octroie un bouton d’alarme, un dispositif qui permet de joindre les secours (le 112) en une simple pression.
La victime est géolocalisée et l’appareil enregistre tout ce qui se passe autour d’elle.

Dans le nouvel épisode du podcast « La Justice et moi », je vous propose d’écouter la deuxième partie de mon entretien avec Alexandre François, substitut du Procureur du Roi à Liège et référent en matière de violences intrafamiliales (VIF).
Il est l’auteur du livre Les violences intrafamiliales entre (ex-)partenaires.
Dans cette deuxième partie, nous avons également évoqué la loi « Stop féminicide » et le contrôle coercitif, enfin défini dans un texte législatif.
Mais, tout comme moi, Alexandre François regrette que les comportements relevant du contrôle coercitif ne soient pas incriminés

Un épisode à écouter absolument !

Bonne écoute !

Note :

Pour acheter le livre d’Alexandre François : https://www.politeia.be/fr_BE/shop/les-violences-intrafamiliales-entre-ex-partenaires-16308#attr=1031