Najat a grandi à Liège, dans l’est de la Belgique, dans un quartier populaire.
Fille d’immigrés marocains, elle décide de faire des études de droit pour, dit-elle, «comprendre mes droits ».
Elle devient avocate mais n’imagine pas un seul instant qu’elle pourrait devenir magistrate.
Elle le dit elle-même : « J’étais pleine de préjugés. »
Après avoir travaillé au parquet comme juriste, elle découvre l’existence du Conseil supérieur de la justice (CSJ), une institution créée après le scandale de l’affaire Dutroux pour restaurer la confiance entre la justice et les citoyens.
Najat décide de tenter sa chance… et ça marche !
Depuis, elle est depuis devenue Vice-présidente du tribunal de première instance de Liège et membre du Conseil supérieur de la justice, auquel elle reconnaît un rôle essentiel dans l’humanisation de la justice.
Les missions du CSJ :
- Sélectionner et nommer les magistrats
- Contrôler la justice via des audits et des enquêtes
- Donner des avis, notamment sur des propositions de loi
- Traiter les plaintes des justiciables
Je vous invite à écouter cet entretien inspirant avec Najat Arbib. Il est fait pour vous, surtout si vous n’osez pas rêver grand à cause de vos croyances limitantes.
Bonne écoute !